Comment fait-on un dessert cru ?
Je reprends.
Bien souvent, on a devant soit une cuve de blender, on y jette des ingrédients, et on en fait une belle crème.
Mais si on la laisse telle quelle, cette crème, va rester… une crème.
(Attention, ça peut être très bon, aussi, mais là, ce n’est pas ce qu’on recherche…)
À l’inverse de la pâtisserie cuite, où on enchaîne avec une cuisson qui va permettre d’obtenir, au choix : un gâteau aéré / un flan léger / un biscuit croustillant…
Ici, sans cuisson, pas de ça…
Il faut pourtant bien en faire quelque chose de notre délicieuse crème.
On peut la mettre à congeler, pour faire un gâteau-smoothie (dont on a déjà parlé dans un mail précédent). Ou bien on peut le déshydrater, pour faire des biscrus. Ou bien utiliser des épaississants comme l’agar-agar ou durcissants comme l’huile de coco.
Et là, on va réussir à obtenir une beau dessert, tout cru.
La plus grande difficulté en pâtisserie crue
Parce que la plus grande difficulté en pâtisserie crue, vivante, ce n’est non pas de réussir à marier les saveurs, ça, en te creusant la tête, tu peux trouver de l’inspiration.
Ce n’est pas non plus la réalisation en tant que telle de la recette, car bien souvent la pâtisserie crue, c’est plus facile que la pâtisserie cuite (mais c’est trop bien, ça !).
Non, le vrai challenge, c’est de réussir à obtenir la bonne texture, et la bonne tenue.
Afin de ne pas se retrouver avec le gâteau-smoothie qui ne se tient pas, où la tarte qui coule, ou encore le biscuit flasque…
Et c’est encore plus énigmatique quand on fait table rase de plein d’ingrédients comme les noix de cajou, les flocons d’avoine, qu’on limite les quantités d’huile et d’oléagineux.
Mais bientôt, tout ça va s’éclaircir, promis !
En attendant, raconte-moi tes échecs (cuisants !) en pâtisserie crue ! 🙂
Formation pâtisserie crue : tu vas enfin maîtriser ses textures !
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